vendredi 11 juin 2010

B comme Bidon, Boulets...

... et bite. Parce qu'il semble qu'il faille en avoir une pour parler de sport. Dernière nouvelle. Mais si, regardez, c'est la vidéo qui le dit.



Chers messieurs du quotidien français le plus lu, vous me décevez. Les femmes ne comprendraient donc rien au sport ? Mais alors, voilà la réponse à une question que nous nous sommes toutes posée un jour. Avec quoi réfléchissez vous ?

mercredi 9 juin 2010

Championnes de France

Depuis dimanche, on répète ça inlassablement, et on n'a pas vraiment l'impression de parler de nous. Pourtant, on est bien championnes de France. On vient de battre Béziers en finale. C'était... Waow.



On a marqué un premier essai au bout de dix minutes, et toute notre tribune a commencé à respirer : on ne rattrape pas Nice qui a ouvert le score. Enfin, en principe, parce que à la 15e, Béziers nous rejoint, 5-5. A la 23e, attaque au large, le ballon vole, les 3/4 courent, nouvel essai et on respire de nouveau. Jusqu'à la 35e, une passe un peu à plat et la deuxième centre de Béziers qui la cueille au beau milieu de notre attaque. 12-10. Plus un bruit dans nos tribunes. C'est la première fois de la saison qu'on est menées alors qu'on a ouvert le score. D'un coup, tout le monde se rend compte que cette finale peut encore nous échapper, sur rien, sur une boulette parce que c'est nous qui menons la danse, et malgré tout, Béziers subit. Oui, elles sont prenables. Fini les conneries et les passes dans le vent. On verrouille notre attaque, on ne laisse plus aucun ballon, on ne fait plus de faute et on y va. Jusqu'à la 65e, Béziers est championne de France. Jusqu'à ce que le maul niçois finisse par enfoncer la muraille de Béziers, pour s'écrouler dans l'en-but. 15-12. Les tribunes et la touche s'embrasent et s'embrassent déjà. Et puis le décompte des minutes. De si longues minutes. 13 minutes. 11 minutes. 8 minutes. 6 minutes. 3 minutes. Et d'un coup, une touche, dans nos 40. Un moment de flottement, une dizaine de secondes tout au plus, dix secondes d'incertitude et de panique, parce que l'arbitre a sifflé, trois coups longs et impérieux, mais personne n'est sûr d'avoir bien entendu. Deux poings se lèvent. La tribune explose, alors que les filles de Béziers glissent au sol. Nous, pendant ce temps, on arrache nos chasubles et on court, comme si on était poursuivies, ou comme si on courrait vers la mer pour se jeter dans les vagues, ou comme si un type avec un fusil à pompe descendait méthodiquement toute l'assemblée, ou comme si on venait de gagner. Je cours devant, Amandine est là en face et Viriginia juste à coté de moi, et d'un coup, j'arrive dans la marée de bras, d'embrassades, tout le monde pleure et rit, s'enlace, mais personne ne parle vraiment, moi aussi je pleure, et tout le monde passe de bras en bras, tout le monde cherche à embrasser tout le monde, dans la cohue, on dessine une haie d'honneurs à nos adversaires vaincues, mais personne n'y est vraiment parce qu'on ne se souvient que des vainqueurs et jamais des vaincues qui nous font aussi une haie d'honneur, aussi convaincante que la notre, et on porte Nath la capitaine jusqu'au bouclier, on se met en rang d'oignon pendant trois secondes et c'est de nouveau le foutoir pour toucher le bout de bois, LE bout de bois, NOTRE bout de bois, et ensuite pendant une heure, il passe de main en main, de photo en photo, le champagne gicle et quand une se la joue F1, les autres lui tombent dessus pour l'empêcher de gâcher, avant d'arroser tout le monde à leur tour, et on tape sur le bout de bois, et on l'embrasse, et on pose avec, et on le brandit, on le cajole, on l'admire, on compte qui et quand et combien de titres, et on le prête aux supporters, et on se prend en photo avec, et on le mitraille, sous tous les angles, avec tout le monde, et encore on passe de bras en bras dans les bras de celles qu'on n'a pas encore croisées, on retrouve celles qu'on n'a pas vues depuis longtemps, et puis petit à petit, il y a de moins en moins de monde sur le terrain, de plus en plus de monde au téléphone, et c'était tellement un putain de bonheur que je pourrais écrire tout ce que je veux, j'arriverais à peine à vous le faire toucher du doigt.

lundi 7 juin 2010

vendredi 4 juin 2010

Marie à tout prix

Il y a deux débuts à l'histoire de Marie. Le premier début, c'est le début des emmerdes. Est ce que ça commence à la première hernie discale opérée en avril 2009, ou le 7 août, quand un prince saoudien percute sa petite Fiat avec sa belle Porsche jaune, avant de filer à l'anglaise ? Enfin bref. Toujours est-il que la hernie discale réparée de Marie a cédé sous le choc, qu'elle a du être réopérée, qu'elle a du payer de sa poche car les assurances n'ont pas pris en charge car le prince s'est barré sans laisser d'adresse, que Marie épuise un à un les recours, et que dimanche, elle verra la finale, LA finale, depuis les tribunes. Le deuxième début, c'est maintenant. C'est pas encore le début de la fin, ou j'espère que je me trompe, mais c'est le début du mieux. Ca commence chez Nice Rugby, ça continue sur Nice Matin et RMC, et des articles intitulés Marie à tout prix fleurissent un peu partout.

Ici, c'est le blog de Nice Rugby, le premier qui parle de Marie.

Pascalou et Femme de Joueur ont aussi repris l'info.

, c'est le groupe Face de Bouc pour faire un peu plus de bruit.

Et , c'est Marie en personne sur RMC, le 4 juin.

Maintenant, il ne reste plus qu'une chose à faire : DU BRUIT ! Faites tourner cette info, mettez un mot sur votre blog, rejoignez le groupe, enfin, vous voyez ce que je veux dire...